Triste sire, triste sort.
Le désespoir emplit chaque pore de mon âme.
Il me pénètre, affilé comme une lâme,
Et blesse mon coeur qui en reste béant.
Par là s'enfuit mon sang, doucement, lentement.
Il distille son pernicieux poison,
Qui altère mes sens et ma raison.
A chaque pas m'apporte la mort,
Celle infinie qui laisse vide le corps,
Et torture l'esprit, au delà du supportable,
Destin à nul autre haïssable.
Ironiquement, il ne me reste que lui
Pour me prouver encore que je vis.
Il est mon seul compagnon, le malin,
Qui me fait désirer, qu'hâtivement, vienne la fin.
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